Making-of 5. 3D - Animation

5. 3d - Animation

composit

Après avoir rédigé le texte et rassemblé un grand nombre de références visuelles, vient la phase de la réalisation. Souvent, je commence la production par la création des modèles 3D que je compte utiliser. Ensuite je m'occupe de leurs textures à attribuer, des lumières et des caméras à utiliser.
 
Une scène 3D peut ne contenir qu'un seul élément qui est l'objet d'étude avec un fond noir (souvent pour les vidéos sur l'anatomie), ou bien elle peut être riche en éléments de fond pour présenter l'objet dans son environnement (biologie).
 
Après cela, vient l'étape de l'animation que ce soit pour les déplacements des caméras au sein de la scène ou bien l'animation des objets. Plusieurs techniques d'animations ont été utilisées en fonction de l'effet cible, le cas particulier des systèmes de particules que j'ai utilisés à différentes reprises pour animer les vésicules synaptiques, les molécules et les globules rouges.
 
Le rendu est l'étape de production au cours de laquelle le logiciel multimédia doit produire les images finales. Plusieurs moteurs de rendu ont été utilisés en fonction de l'effet souhaité.
 
Une séquence de 10 secondes peut nécessiter de 30 secondes à 3 jours de rendu sur une seule machine en fonction de la complexité de la scène. J'utilisais mes 2 ordinateurs simultanément pour faire le rendu en réseau afin d'économiser le temps.
 
Parfois la construction des modèles 3D nécessite le recours à des techniques complexes, c'est le cas par exemple des coupes du cerveau et du cervelet, qui ont été tracées à partir des coupes IRM dans Illustrator, importées sur 3DSMAX pour la création des modèles et colorées dans Photoshop. Plusieurs de ces techniques Ping-Pong entre les différentes plateformes ont été utilisées dans différentes étapes de la production.
 
La plupart du temps je tire plusieurs versions d'une même scène, chacune contenant une information spécifique. Cela me permet d'avoir plus de contrôle et de flexibilité lors de la phase de la post-production. Le nombre de ces versions peut atteindre jusqu'à 6, pour la couleur, l'isolement des objets, la profondeur du champ, les ombres, les lueurs, le falloff …
 
Parfois, lorsque je juge qu'un phénomène sera mieux expliqué en 2D, je commence la production directement sur AfterEffect. C'est le cas par exemple de la vidéo sur l'influx nerveux ou c'est principalement du bidimensionnel.wiring

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